Depuis l’aube tranquille jusqu’au désert aride
La rosée qui pétille lentement se distille
A chaque pas elle dilue les motifs imprimés sur le fil
Le jour se lève et déjà lentement la vie s’efface
Pas après pas s’alourdissent nos bagages
La brise légère, au tonnerre fera bientôt place
Le soir venu, les cris de rage ont eu raison de nos voyages
Il n’est de chemins qui se séparent
La nuit est venue, le silence est loi, il confirme l’adage.
On réécrirait volontiers l’histoire, dans ces moments ou seul l’important a sa place. On laisserait sur le bord de la route les romans de gare, les histoires courtes. Allégeant le carnet de voyage des actes manqués des impondérables, on déchirerait la page des irréparables. On donnerait voix au chapitre, à tout ce qu’on a tu et que l’on aurait tellement voulu dire. On éviterait le pire.